Accueil - Ménopause
Comment réagir ?
Que faire face à ces désagréments ?
« Être heureux ne signifie pas que tout est parfait. Cela signifie que vous avez décidé de regarder au-delà de vos imperfections»
(Aristote in Physique et métaphysique)
On peut éviter certains troubles de la ménopause, mais on ne peut pas revenir en arrière. Il convient donc d'envisager une prévention, voire un traitement, le plus tôt possible afin d'éviter l'installation d'effets secondaires.
Pour cela , il convient de s'accepter. A partir de là , le cheminement de la pensée peut commencer, qui mènera à se réapproprier son corps plutôt qu'à le subir. Désolées de vous le dire : Il n'existe pas encore de traitement de jouvence... mais quelques règles hygiéno-diététiques de base et quelques pistes de soins peuvent vous aider.
Un traitement hormonal de substitution (THS) peut être proposé après avoir soigneusement étudié risques et bénéfices.
Le THS est constitué d'hormones naturelles, parfois de synthèse : l'œstradiol qui corrige la carence en œstrogènes , et la progestérone qui contrebalance les effets néfastes de l'œstradiol et surtout maintient des semblants de cycles.
Une polémique a effrayé les utilisatrices de ce traitement, quand en juillet 2002 est parue une étude américaine de grande ampleur effectuée auprès de 30 000 patientes. Celle-ci a montré qu'il existait des risques réels - quoique faibles - d'augmentation du cancer du sein chez certaines femmes. Rarement un travail scientifique aura eu un tel retentissement médiatique.
La polémique entre pro- et anti- traitement hormonal substitutif (THS) a enflé : gynécologues et épidémiologistes se sont déchirés, l'étude portant sur des femmes âgées de plus de 65 ans, ménopausées depuis plus de dix ans et prenant des oestrogènes d'origine équine !
Conséquence ? Les femmes ont pris peur et en quelques mois, la moitié de celles qui prenaient des THS y renoncèrent, parfois sans même en avertir leurs praticiens. Ces derniers eurent beau s'en alarmer, c'était trop tard, le mal était fait.
Depuis le TSH a un peu retrouvé ses lettres de noblesse , mais ce traitement est prescrit avec davantage de précautions, plutôt à des femmes qui subissent lourdement les effets de la ménopause.
Attention : Ce traitement, une fois mis en place, ne doit jamais être stoppé sans avis médical, à cause d'un effet rebond important !
Pour limiter le phénomène de déminéralisation osseuse, des solutions simples existent : il convient en effet d'améliorer ses apports
- en calcium ( produits laitiers , certaines eaux minérales -cf. règles hygiéno-diététiques-)
- en vitamine D : en introduisant poissons gras (saumon , thon, sardine ..) et œufs dans votre alimentation . Mais aussi en s'exposant (en protégeant sa peau ! ) aux rayons du soleil car la vitamine D peut être fabriquée par notre corps .
- en protéines
Pour limiter la perte de cheveux :
- Les vitamines B8 & B9 peuvent stopper la chute grâce à leur action sur le follicule pileux. La vitamine B8 (biotine) se trouve dans les œufs, fruits, légumes, viandes blanches.
- Une alimentation équilibrée , riche en fer, en vitamines A, B et C ainsi qu'en zinc , en silicium et en magnésium ou encore en acides aminés soufrés favorise la synthèse de la kératine, constituant l'essentiel du cheveu ( protéines animales ou levure de bière pour les végétariens)
- Pensez aux huiles naturelles telles que huile de coco ou de ricin en massages.
- Luttez contre le stress. En effet, les facteurs de stress (physiques et psychiques) sont responsables d'alopécie, appelée « effluvium télogène » : ce processus conduit les follicules pileux à ne plus fonctionner.
- Seules deux molécules ont prouvé leur efficacité face à l'alopécie : le Minoxidil et le Finastéride.
- Evitez les produits irritants, agressifs pour vos cheveux comme les brosses en métal ou la coloration chimique.
Naturopathie :
Comme tout médicament, chaque plante médicinale présente indications et contre-indications. C'est pourquoi il est conseillé d'en discuter avec un professionnel possédant une solide formation en ce domaine.
Celles qui s'intéressent aux vertus des plantes pourront lire sur ce site un article prochainement.
Homéopathie et médecines douces
A savoir: L'homéopathie n'est plus remboursée par la sécurité sociale depuis le 01/01/2021. Cette décision a été prise sur recommandation de l'HAS (haute autorité de santé). Mais elle reste tout à fait légale et autorisée à la vente. Toutefois, son prix risque d'augmenter.
Les remèdes efficaces dans la ménopause sont indiqués en fonction de chaque terrain et des symptômes eux-mêmes.
Les plus fréquemment prescrits, sont Lachesis mutus, Belladona, Aconit, Sepia officinalis, Glonoinum, Sanguinaria par exemple.
A titre d'exemple, Sepia officinalis sera donné pour les bouffées de chaleurs associées à des transpirations. (Un article futur paraîtra à ce sujet...)
Par ailleurs, il existe des préparations buvables homéopathiques adaptées au symptômes bénins de la ménopause, disponibles sur les conseils de votre pharmacien.
Soyez toujours conscients qu'il existe des risques à l'automédication, liés :
- Au patient : Allergie possible, effet indésirable...
- À la maladie : Retard de diagnostic médical
- Aux médicaments : Non-respect des posologies et de la durée du traitement. Erreur sur le médicament (perte de notice, conseil d'autrui ...)
Quelques conseils pour s'auto-médiquer(en sécurité) :
Toujours acheter en pharmacie et demander conseil à son pharmacien
Cela doit rester un recours pour des symptômes bénins lorsque le diagnostic est posé
Tout effet indésirable doit être signalé sue le site ANSM (agence nationale de sécurité du médicament) ou à votre médecin ou pharmacien.
Si vos symptômes ne disparaissent pas après la durée du traitement, aller consulter votre généraliste.
D'autres médecines alternatives existent : elles agissent sur les troubles fonctionnels. Beaucoup ont fait l'objet d'articles dans la presse spécialisée.
La pratique du sport :
Une activité physique régulière minimise l'impact de la plupart des symptômes désagréables liés à la ménopause.
La pratique d'un sport limite la survenue des bouffées de chaleur et atténue leur intensité. Les troubles du sommeil et de l'humeur sont améliorés. Cela s'avère très efficace pour faire régresser les douleurs articulaires et éviter le l'enraidissement.
L'activité physique, assez paradoxalement, constitue une arme de choix contre la fatigue. Cerise sur le gâteau, se dépenser et brûler des calories permet de limiter la prise de poids.
Attention toutefois si vous démarrez une activité : Mieux vaut éviter les sports à fort impact au sol comme la course à pied ! Les os deviennent plus fragiles et friables lors d'un début d'ostéoporose, ils supporteraient mal de telles agressions.
Préférez plutôt des sports portés comme le vélo, la natation , l'aquagym. Il est également indispensable de réadapter progressivement le système cardio-vasculaire à l'effort. Avant toute reprise, consultez votre médecin référent afin de lui parler de votre projet et solliciter son avis.
Des groupes de parole sur les réseaux sociaux et des coachs ménopause peuvent vous accompagner et vous redonner confiance en vous, vous aider à reprendre possession et à aimer votre corps. Rassurez-vous, une femme de plus de 50 ans peut
être désirable et désirée.
Le statut de la femme ménopausée dans certaines sociétés, ainsi que les témoignages ci-après le prouvent : la ménopause est loin d'être vécue par certain(e)s comme un drame, bien au contraire

Isabelle, 53 ans
Au moment de sa ménopause, ma mère s'était beaucoup plainte de bouffées de chaleur. Elle avait suivi une hormonothérapie Lire la suite...
qui avait provoqué chez elle une hypertension, on n'entendait plus parler que de ces désagréments à la maison. J'appréhendais un peu ce qui allait m'arriver mais en réalité, j'ai complètement zappé !
Comme je portais un stérilet hormonal depuis quinze ans, depuis la naissance de ma fille, je n'avais plus de règles. A 52 ans, je n'avais donc pas de symptômes particuliers, mais j'ai voulu en avoir le cœur net : j'ai procédé à un test hormonal. Dès lors que j'ai appris par ma gynécologue que mes hormones avaient baissé, j'ai ressenti quelques bouffées de chaleur passagères, je me réveillais parfois la nuit en nage. Pour me charrier, mon mari s'est mis m'appeler « Méno ».
Même si j'ai moins d'hormones, je me sens franchement mieux dans ma peau à 50 ans qu'à 25. A 40 ans je m'inquiétais de mes premières pattes d'oie. J'admets que je vieillis - quand tu vis à côté d'une belle adolescente, tu constates forcément qu'elle attire davantage de regards...- mais c'est dans l'ordre des choses.
Quand je cours j'ai parfois mal aux genoux, ma peau est devenue plus sèche. Physiquement c'est vrai on change, mais à l'intérieur on demeure la même. Mon défi c'est de traverser au mieux cette nouvelle étape. On avance tout au long de la vie sur des registres multiples.
Je suis passée du stade enfant d'un genre indifférencié - j'étais habillée et coiffée comme mes frères comme l'aîné n'avait qu'un an de plus que moi, le cadet deux ans de moins - à celui d'adolescente, étonnée de voir son corps changer. J'ai eu une puberté compliquée. L'arrivée de ma fille, à presque 40 ans, alors que j'avais eu deux garçons avant elle, m'a permis de redéfinir ma vision intérieure de la féminité.
Avec la ménopause, j'ai l'impression d'avoir quitté mon statut de « fille de », de « mère de », je suis la somme de toutes ces femmes en une seule. Cela m'apaise, fait taire toutes les injonctions intérieures que je m'étais donné. , aujourd'hui je suis sortie du diktat « sois belle, bandante, sexy ». Ma vie hormonale se termine, mais je me sens féconde, fécondante et présente à la vie.
Pascale, 71 ans
J'avoue que je ne me souviens plus très bien à quel âge -48 ans ? 50ans ?- j'ai été ménopausée. Ni si mes règles sont devenues Lire la suite...
moins abondantes, irrégulières pendant plusieurs mois. De toutes façons j'avais découvert sur le tard que je ne pouvais pas avoir d'enfant, je ne risquais donc pas de me retrouver enceinte : il y avait déjà longtemps que je ne prenais plus la pilule, quinze ans que j'avais ôté mon stérilet !
Le fait de ne plus avoir de règles ne m'a pas du tout traumatisée, bien au contraire. Ne plus risquer de rentrer chez soi avec une tache de sang visible sur sa jupe ou son pantalon (honte rétrospective que des collègues au bureau, que des gens dans la rue s'en soient aperçus... ) a plutôt été un grand soulagement. Ne plus avoir mal au ventre quelques jours, des boutons sur le visage avant mes règles aussi.
C'est plus tard que les choses se sont gâtées, que j'ai eu le cafard : en constatant que mes cheveux, devenaient plus fins, ma peau plus sèche, que j'avais une nette tendance à l'embonpoint, que perdre 2 kilos était compliqué. Mon visage, au fil des ans, s'est couvert de ridules, puis de rides profondes : les pattes d'oie ce n'est pas vilain, les bajoues c'est moins drôle...
Autant à 20 ans on peut détester être importunée, sifflée dans la rue, autant à 55 on s'attriste d'être peu ou prou devenue invisible aux yeux de la population mâle. Contradictions... La ménopause ce n'est pourtant pas l'entrée au couvent !
J'en veux aux médecins, généralistes et gynécologues confondus, hommes ou femmes d'avoir été totalement silencieux. Nul(le) ne m'a jamais annoncé quand j'avais 30 ou 40 ans que la ménopause entrainerait autant de bouleversements dans mon corps. Que je deviendrais plus irascible. Que j'aurais des bouffées de chaleur nocturnes. Que je risque à terme l'ostéoporose...
Comment avouer à son compagnon que sa libido est en berne ? Que toute pénétration devient douloureuse ? L'espacement des câlins ne fait qu'aggraver les choses : la muqueuse vaginale s'atrophie si elle n'est pas lubrifiée... Mais les ovules et autres crèmes, soi-disant efficaces pour remédier à ce genre de problèmes, ne sont pas la panacée : un minou poisseux n'est pas follement excitant ! A se demander quels types de relations amoureuses entretiennent les individus qui conçoivent ces produits !
J'éprouve parfois un profond sentiment d'injustice : depuis leurs premières règles, les femmes subissent tout au long de leur existence une foule d' inconvénients liés à leur genre : douleurs menstruelles, grossesses non désirées, avortements redoutés ou vécus et traumatisants.
La majorité d'entre nous a ingurgité de la chimie pendant des décennies (pilule pendant la fécondité, hormones et vitamines diverses sur le tard). Ignorées des publicitaires, les quinquagénaires et sexagénaires que nous sommes devenues sont désormais cajolées : le marché est porteur. En témoignent les pubs consacrées aux cosmétiques, implants et autres cliniques esthétiques censés masquer notre âge et nous apporter la jeunesse éternelle...
Injustice d'autant plus flagrante que les hommes ne semblent pas traverser les ans avec plus de grâce. En témoignent leur consommation de Viagra, leur calvitie et leur bedaine...
Magali 51 ans. Préménopausée
Pour moi la sauge m'a aidée car j'éprouvais beaucoup de douleurs articulaires, de fatigue, Lire la suite...
d'épisodes dépressifs. Un peu de bouffées de chaleur. Tout est rentré dans l'ordre. J'ai arrêté la sauge. Je la garde sous la main et de temps en temps, j'en reprends un peu quand je sens que la fatigue revient... Je fais aussi régulièrement des cures de magnésium marin.
Je voulais aussi préciser que quand même mes douleurs et ma fatigue sont fortement liées à mon état d'esprit ! Je ne sais pas quelle est la cause et quelle est la conséquence mais, c'est sûr, c'est lié.
Et paradoxalement quand mon mari était gravement malade je ne me préoccupais pas de moi, même pour les notions essentielles comme la faim ou le froid. Du coup je ne ressentais aucune douleur ni fatigue mais en même temps c'était le début de ma pré ménopause...
Alors quels sont véritablement les liens de cause à effet ? J'aurais tendance à penser que quand on s'écoute un peu trop ça se passe mal...
Coralie, 55 ans
J'ai 55 ans dans quelques jours et je suis ménopausée définitivement depuis 2 ans Lire la suite...
J'ai eu pendant quasiment quatre années des douleurs articulaires soulagées par des séances d'ostéopathie un mois sur deux. Personne ne m'a dit que c'était lié à la ménopause ... Ni mon gynéco, ni mon généraliste. C'est l'ostéopathe qui m'a informée et maintenant ça va beaucoup mieux maintenant, tout est un peu stabilisé.
J'ai des bouffées de chaleur surtout la nuit mais pas que, qui sont atténuées par la prise de comprimés homéopathiques conseillés par la pharmacienne.
Pour la sècheresse vaginale j'utilise des ovules sans hormone 3 fois par semaine conseillés par une copine et du gel lubrifiant pour les rapports sexuels.
Je me sens globalement un peu plus fatiguée et mon sommeil est assez chaotique mais il a toujours été sensible aux changements hormonaux.
J'ai pris 4 kilos que je suis en train de perdre en réduisant mes apports caloriques le soir, en faisant du sport...
Sinon psychologiquement je me sens bien, la ménopause ne m'a pas déprimée et je la vis sans problèmes ni regrets. Il y a un temps pour tout.
Généralement j'ai trouvé que je n'étais pas informée et j'ai dû aller chercher des infos à droite à gauche. Les médecins ne disent pas grand-chose, on dirait qu'ils pensent que puisque nous sommes des femmes nous savons déjà tout et qu'ils n'ont pas besoin de nous donner d'explications. Les seules solutions proposées par mon gynéco, un traitement hormonal de substitution et des ovules avec des hormones... que je n'ai pas voulu prendre car je ne veux pas prendre d'hormones quelle que soit la forme. En clair, c'est où ça ou tu supportes ... Aucune proposition alternative ne m'a été proposée par la médecine classique, j'ai dû chercher toute seule d'autres solutions et c'est dommage je trouve. Je me suis sentie un peu livrée à moi-même.
On parle de la puberté, de la grossesse mais la ménopause reste un peu un sujet qu'on n'aborde pas alors que c' est un passage comme un autre.
Gabrielle, 53 ans en péri-ménopause depuis à peu près dix ans ...
Toute ma vie, ma gynécologue m'a imposé des hormones comme mode de contraception, car d'après ses dires, avec mes Lire la suite...
kystes ovariens je ne pouvais prétendre qu'à ça ...
Arrive la consultation où j'entends « c'est la ménopause », et je repars dans le cycle infernal des hormones... J'ai perdu un bon quart de cheveux dans les deux années qui ont suivi. Signe de féminité s'il faut en citer un, ma chevelure clairsemée me fait vivre un enfer qui vire parfois à la dépression...
J'ai arrêté mon traitement depuis, fait confiance à la nature (en complémentant parfois de minéraux ou médecines alternatives), et j'ai découvert que cela n'était pas la seule joie de la péri ménopause.
Les relations sexuelles sont progressivement devenues des ateliers de petits chimistes avec le petit flacon d'huile végétale à côté (car je fais partie de ces femmes qui n'ont pas que la peau des bras qui sèchent !)
Mon humeur est autant variable que les sauts de kangourou ...Mon compagnon est partagé entre compréhension et questionnement (il se demande si parfois je ne me sers pas de la ménopause comme d'une excuse) car jamais il n'a entendu parler de tous ses effets ! On n'en parle pas aux femmes, alors encore moins aux hommes !
J'ai aussi testé les bouffées de chaleur nocturnes, qui vous réveillent plusieurs fois par nuit et vous obligent à changer de pyjama et parfois de draps (ça m'est arrivé aussi !). Les diurnes ont été mieux tolérées. Les soins énergétiques ont été miraculeux pour moi.
Mon poids est difficile à maintenir : de quelques grammes à quelques kilos, la balance est à surveiller en permanence pour éviter le pire !
Malgré tous ces désordres hormonaux, dame nature m'octroie encore le privilège des jeunes femmes d'être encore réglée avec le doute parfois qu'une grossesse reste encore possible.
Ma fille fait sa vie, je lève le pied professionnellement, je pourrais me sentir tellement bien dans ma vie de femme, sans ses désagréments qui me pourrissent la vie et pour lesquels je n'étais tellement pas préparée !
Sophie 52 ans , ménopausée
J'ai vécu une hystérectomie totale et rapide avec douze kilos en plus , des bouffées Lire la suite...
de chaleur. Un mal être s'est installé : je n'étais jamais contente , je pleurais sans savoir pourquoi. Mon conjoint s'est retrouvé face à ma ménopause et a été obligé de faire avec.
Je ne sais pas si je me sens libérée car du coup je me rends compte que je ne pourrais plus jamais être enceinte et même si une grossesse n'est absolument pas envisager à mon âge , ça me fait quelque chose.
Nicole 63 ans, ménopausée
Bien sûr il y a des désagréments à la ménopause. Mais malgré tout, Lire la suite...
c'est une période de ma vie que j'apprécie et que je vis le plus pleinement possible.
Maintenant, je ne cours plus toute la journée. Je n'ai plus d'enfants à charge ( 3 enfants que j'ai dû élever seule pendant 15 ans suite à un divorce compliqué).
Depuis, j’ai trouvé l'amour et je revis. Et surtout, j'ai enfin du temps pour moi. Je peux enfin être ma priorité et m'occuper de mon bien-être. Et franchement ce n’est pas trop tôt.
« C'est aujourd'hui que commence le reste de ta vie.»
Dale Carnegie

Bibliographie :
- La fabrique de la ménopause de Cécile Charlap (CNRS 2019)
Ce livre offre un point de vue original, celui des sciences sociales, d'autant plus précieux que les représentations de la ménopause se nourrissent presque exclusivement des discours médicaux, qui la considèrent comme une carence, associée à un ensemble de troubles et de risques. Le phénomène naturel devient alors une « maladie » qu'il faut traiter. Face à ce discours « savant » alarmiste, les expériences des femmes apparaissent plurielles et les liens sociaux se révèlent aussi importants que le vécu corporel. Une belle enquête sur un sujet tabou.
A écouter en podcast :
- Une enquête sur les bouffées de chaleur, de Valérie Ganne, diffusée sur Arte radio.
Quatre épisodes de soixante minutes interrogent la place de la femme de 50 ans dans la société. Parole est donnée aux femmes concernées dans le premier épisode, la ménopause existe aussi chez les orques et les baleines cétacés apprend-on dans le deuxième, l'andropause est abordée dans le troisième, les auteurs traitant de ces questions dans le quatrième.
- LSD : ménopause pour tout le monde, créé par Perrine Kervran, réalisé par Annabelle Brouard (France Culture 2021)
Autres suggestions :
Document réalisé par Christiane Mélis, Carine Lenfant pour les Blouses Blanches de Pernes. © illustrations : Vincent Valère